Michael Brillault est un gentleman rider. Sa moto de prédilection est Italienne: une Aprilia RSV4. Malgré ces 4 cylindres, il s’engage en ProTwin en 2017 (qui accepte tout le monde maintenant), et finit sur la plus haute marche du podium. En 2018, il remet le couvert. Pour sa première course au Castellet, Rider’s E-Novation a fait le déplacement pour l’aider dans l’exploitation des données du 3DMS. Nous en avons profité pour lui poser quelques questions.   Rider’s E-Novation : Michael, peux tu nous décrire rapidement ton parcours moto et comment es tu arrivé à rouler dans le challenge ProTwin ? Michael Brillault: Depuis l’âge du 12 ans, j’ai été attiré par la moto, j’avais tellement envie de passer le permis moto que j’ai failli le passer avant celui auto. Une fois le permis en poche, c’est l’engrenage : stage sur piste puis compétition. J’ai commencé par une endurance avec le Ducati Club France puis j’ai enchainé sur le Championnat de France d’endurance. J’ai même eu la chance de participer aux 24h de Barcelone en 2009. Ce fut une super expérience. J’ai aussi fait le Bol d’Or mais c’est un moins bon souvenir car nous n’avons pas passé la ligne d’arrivée. Je me suis ensuite mis à la vitesse avec le Championnat O3Z, où je finis vice Champion en 2014. En 2017, je signe pour le pro twin et je termine premier. Pour 2018, je remets mon titre en jeu.   RE: L’année dernière tu as remporté la victoire. On se doute que tu es doué mais il doit y avoir beaucoup de travail aussi derrière. Comment te prépares-tu ?

Caméra et 3DMS, le combo gagnant pour progresser

MB: Je fais un travail physique (élagueur, NDLR) qui me prend beaucoup de temps. Je ne peux que consacrer une demi-journée à l’entraînement physique pur : 30 à 35km de VTT tous les dimanches matin. Je roule assez peu sur circuit en dehors des courses au final. Par contre, je pratique le supermot. RE: Tu as décidé d’investir dans un 3DMS, nous sommes d’ailleurs là pour t’aider avec les acquisitions aujourd’hui. Peux-tu nous dire comment tu comptes l’utiliser pour progresser ? MB: Je veux l’utiliser pour comprendre mes conneries et voir où je peux gagner du temps. Quand tu fais de la piste, il y a un moment où tu arrêtes de progresser, où tes chronos stagnent, ce qui est assez frustrant. Grâce au 3DMS, je peux voir mes trajectoires, là où je prends les freins, la vitesse de passage en courbe. Et surtout si je dois ré-accélérer avant le point de corde. Pour encore plus d’efficacité, je l’associe à une caméra sport sur la moto, afin de tout voir, et d’avoir les circonstances de mes erreurs. Grâce à ces infos, j’ai pu progresser et gagner 1,5 second au tour au Castellet.

Ici, Maxime Guerri, ingénieur data, débriefe Michael après sa qualif 1

Michael finit 2ème de la première course et 3ème de la seconde pour ce premier week-end de course, un bon début pour la saison. Au programme, un entraînement à Magny Cours afin de voir les progrès et de pouvoir travailler avant la course le week-end du 26 et 27 mai.         Pour ce que vous puissiez vous rendre compte de ce que ça donne d’etre à bord une RSV4 sur le Castellet, voici une vidéo de Michael pendant ses qualifs, avec incrustation des données 3DMS et de la vue avec la caméra Cambox Meca mkv3

 


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